Programme d’artiste en résidence

Établi en 2014, le programme d’artiste en résidence du Diefenbunker encourage les liens entre le Musée, les artistes locaux et la communauté de la région d’Ottawa, par la création et la présentation d’œuvres d’art inspirées par ce lieu historique national et son histoire.

Cold Comfort for a Hot World | Consolation pour un monde en feu -- Wind Up Radio, 2023 Artist-in-Residence

Consolation pour un monde en feu

Wind Up Radio, Artiste en résidence 2023

le 21 octobre 2023 au 4 février 2024

Le Diefenbunker – Musée canadien de la Guerre froide est heureux d’annoncer son exposition artiste en résidence 2023, mettant en vedette les œuvres du duo collaboratif Wind Up Radio, fondé par Sarah Blumel et Anisa Cameron.

Cette exposition en plusieurs parties explore comment nous faisons face à un avenir incertain, en s’inspirant de la préparation à la Guerre froide dont le Diefenbunker est un exemple. À l’aide de musiques satiriques et de compositions vidéo qui s’ajoutent à la longue histoire de réponses musicales à la guerre nucléaire, Wind Up Radio nous invite à considérer une vérité improbable : que la légèreté et le rire peuvent être possibles — peut-être même réconfortants — dans des moments de peur et d’impuissance.


Des pandémies à la guerre nucléaire, des risques d’envergure mondiale semblent se déverser quotidiennement sur notre société. Comment faites-vous face à notre avenir incertain ?

Des mélodies au clavier et des paroles originales, juxtaposées à des extraits de films de la défense civile, offrent une vision satirique des directives gouvernementales destinées aux citoyens qui se préparent à l’éventualité d’une guerre nucléaire. Présentées partout à travers le Diefenbunker, ces compositions musicales incarnent l’esprit de « devenir funky dans le bunky » — où « funky » peut faire référence à une musique de danse au rythme entrainant ET à un sentiment de terreur.

Quel meilleur endroit pour éprouver à la fois un sentiment de malaise et de sécurité — ou de « consolation » — en anglais cold comfort, littéralement confort froid — que le Diefenbunker ? Il a été construit au plus fort de la Guerre froide dans le cadre d’une réponse gouvernementale complexe à la menace d’une guerre nucléaire. Vous serez confronté à des vérités terrifiantes au cours de votre voyage dans l’exposition, mais vous vous surprendrez peut-être à fredonner des airs de Wind Up Radio tout en visitant.


L’exposition Consolation pour un monde en feu débute le samedi 21 octobre 2023 et se poursuit jusqu’au dimanche 4 février 2024. L’entrée à l’exposition est incluse dans les droits d’entrée au Diefenbunker (visites guidées et autoguidées).


Wind Up Radio remercie tout spécialement Sean Campbell et l’équipe du Diefenbunker, le Conseil des arts de l’Ontario, DARC, Laura Paolini, Skylee Storm Hogan-Stacey, Ben Hoskyn, Ian Cameron, Charlie Blumel, Samuel Singer, Bernard von Schulmann, Samuel Mercier, Mahtab et Adrien, la Troupe de Théâtre de Côte Saint-Luc, et Joy et Eric.

Logos acknowledging the support of the Ontario Arts Council and the Government of Ontario, and the Digital Arts Resource Centre.

Les œuvres présentées

Apprenez-en plus sur les clips historiques et l’inspiration pour chacune des compositions originales présentées dans l’exposition.

Still from Wind Up Radio video "Joy and Erica/90 Seconds 'til Doom"

Joy and Eric/90 Seconds ’til Doom
Wind Up Radio
Audio et vidéo

Still from Wind Up Radio video "Funky in the Bunky"

Funky in the Bunky
Wind Up Radio
Audio et vidéo

Still from Wind Up Radio video "Just Leave Me Here"

Just Leave Me Here
Wind Up Radio
Audio et vidéo


À propos de Wind Up Radio

Wind Up Radio crée de la musique originale et des vidéos sur les choses qui leur font le plus peur : les incendies, les inondations, la sécheresse, la famine, l’IA sensible, l’effondrement de la civilisation, les extraterrestres, les riches abandonnant la Terre pour Mars ; l’avenir. Oh et aussi, c’est un bon moment.

Wind Up Radio a été fondé par Sarah Blumel et Anisa Cameron. Sarah est une artiste queer multidisciplinaire qui fait de la musique et de l’art vidéo pour faire taire la sonnerie du destin imminent. Anisa est une praticienne du théâtre basée à Montréal et une étoile plus grande que nature qui a l’impression que ses jours à « vivre, rire, aimer » pourraient être comptés à cause de la menace de l’effondrement économique et environnemental mondial.

Le collectif Wind Up Radio choisi comme artiste en résidence 2023 au Diefenbunker

2023 Artist-in-Residence Wind Up Radio smile in the Diefenbunker's CBC Radio Room.

Les collaboratrices de Wind Up Radio Anisa Cameron et Sarah Blumel, artistes en résidence 2023, dans le studio de Radio Canada au Diefenbunker. Image reproduite avec l’aimable autorisation du Diefenbunker – Musée canadien de la Guerre froide.

Ottawa, Ontario, 26 avril, 2023 — Le Diefenbunker – Musée canadien de la Guerre froide est heureux d’annoncer le choix de Wind Up Radio comme artiste en résidence 2023. À travers des vidéos et de la musique originale, ce duo collaboratif explorera le concept de préparation face à un avenir incertain, en s’inspirant de la préparation à la Guerre froide illustrée par le Diefenbunker.

Les expositions annuelles des artistes en résidence du Diefenbunker apportent de nouvelles perspectives aux histoires de la Guerre froide à 23 mètres sous terre, dans la voûte de la Banque du Canada. « C’est un plaisir d’accueillir Wind Up Radio sous terre à titre d’artiste en résidence de l’année », déclare Sean Campbell, conservateur du Diefenbunker. « Le Diefenbunker est un exemple vivant des immenses efforts déployés par le gouvernement canadien pour protéger l’avenir de notre pays menacé par une attaque nucléaire. Wind Up Radio offre aux visiteurs l’occasion de comprendre, grâce à un nouveau média, l’état de préparation du Canada pendant la Guerre froide.

À l’aide d’un clavier Casio et d’Internet, Wind Up Radio associe des vérités terrifiantes sur notre avenir collectif avec d’agréables moments. Inspirées par des sons, des images, des artéfacts et des documents d’archives du Diefenbunker, elles produiront une installation de séquences vidéo agencées avec des chansons satiriques originales pour imaginer ce qui attend l’humanité. « Nous ne pourrions être plus enthousiastes à l’idée de travailler avec l’équipe du Diefenbunker pour découvrir des trésors du passé qui nous font entrevoir notre avenir de nouvelles façons », déclare Wind Up Radio. « Nous sommes ravies d’avoir l’occasion d’explorer ce que cela signifie d’être prêts à faire face au changement climatique et à l’effondrement économique mondial, en observant de près ce qu’on fait les gens pour se préparer pendant la Guerre froide. »

L’expérience diversifiée de Wind Up Radio dans les domaines du théâtre, des arts visuels, de la musique, de l’organisation communautaire et de l’éducation leur a appris à établir des liens avec le public sur des idées qui comptent. « L’art et la musique fournissent une passerelle émotionnelle vers des problèmes complexes, et que vous prépariez vos bagages pour vous échapper ou que vous fassiez un exercice de « plonge et protège-toi », rien n’est plus réconfortant que de fredonner une petite mélodie. » Les oeuvres de Wind Up Radio sont empreintes d’une certaine légèreté et recourent à la surprise et au plaisir pour nous aider à apprendre de nouvelles choses. Leur installation cherchera à intéresser les visiteurs à des questions importantes concernant les incertitudes auxquelles nous serons confrontés à l’avenir, tout en abordant l’importance de la joie pour notre survie et le rôle de la technologie pour nous aider à rester connectés et informés en temps de crise.

Wind Up Radio nous invite à réfléchir à l’état de préparation du Canada pendant la Guerre froide alors que nous réfléchissons à la façon dont nous pourrions nous adapter à notre planète en évolution. « Bien que la guerre froide soit révolue, de nombreuses leçons demeurent pertinentes aujourd’hui », déclare Sean Campbell. « Wind Up Radio prend une tournure créative pour nous préparer aux réalités troublantes de notre avenir toujours incertain. Nous avons hâte d’explorer de nouvelles perspectives grâce à leurs oeuvres. »

Cette exploration novatrice des thèmes de la Guerre froide prendra vie au Diefenbunker au cours de l’année. Une fois complétée, l’installation sera ouverte aux visiteurs à l’automne 2023 dans le cadre des célébrations du 25e anniversaire du Diefenbunker.

Voir le communiqué de presse (anglais et français).

 


Postulez pour être le prochain Artiste en Résidence

Votre art, 23 mètres sous terre

Aidez-nous à donner une nouvelle vie aux murs de béton du Bunker et à raconter de nouvelles histoires. Notre programme artiste en résidence offre la possibilité d’inspirer et éduquer les visiteurs à travers l’art et favorise les liens avec les artistes locaux.

Appel aux artistes : Artiste en Résidence du Diefenbunker 2024

Le Diefenbunker : Musée canadien de la Guerre froide invite les artistes à présenter leur candidature pour son programme d’artiste en résidence 2024. Établi en 2014, le programme d’artiste en résidence du Diefenbunker encourage les liens entre le Musée, les artistes locaux et la communauté de la région d’Ottawa, par la création et la présentation d’œuvres d’art inspirées par ce lieu historique national et son histoire. 

Jusqu’à maintenant, le Musée a fièrement accueilli Wind Up Radio, Christos Pantieras, Mairi Brascoupé, Greta Grip, Carol Wainio, Annette Hegel, Anna Frlan, Jesse Stewart, Gail Bourgeois et Pixie Cram comme artistes en résidence.

À propos de la résidence

Le musée accueille un(e) artiste (individuel ou collaboration) par an pour une période de trois à six mois. Le programme est ouvert aux artistes s’exprimant dans tous les médias et vivant dans un rayon de 200 km d’Ottawa. Les œuvres produites pendant la résidence doivent avoir un lien avec le Diefenbunker, la Guerre froide ou des thèmes connexes. 

La résidence ne comprend pas de logement et les artistes doivent avoir leur propre moyen de transport car il n’y a pas de transport en commun vers Carp. Les artistes bénéficient d’un accès complet au Musée, à la bibliothèque, aux collections et aux archives et le travail sur place peut être considéré.

La résidence se terminera par une exposition ou une présentation des œuvres réalisées au cours de la résidence, de même qu’une visite commentée de l’exposition ou une conférence.

Un cachet de projet sera versé à l’artiste durant la résidence.

Comment présenter une candidature

Les dossiers de candidatures doivent être envoyés numériquement à AiR@diefenbunker.ca via WeTransfer.com et doivent comprendre les éléments suivants :

  • Un curriculum vitae récent (maximum trois pages; veuillez inclure votre nom, numéro de téléphone et adresse courriel).
  • Votre démarche artistique (maximum 500 mots).
  • Une description claire et concise de ce que vous proposez faire pendant la résidence (maximum 1000 mots).
  • Dix images de travaux complétés au cours des dix dernières années. Chaque image doit être de format .jpg ou .tiff, de 72 dpi et au maximum de 2 Mo. Utilisez RVB avec un maximum de 1240 pixels (longueur ou largeur). Les fichiers doivent être nommés comme suit : numéro de l’image, nom de l’artiste, titre, chaque section séparée par un trait de soulignement.  OU  Jusqu’à trois pistes de clips audio ou vidéo de travaux complétés au cours des dix dernières années (maximum 10 minutes en tout). Les fichiers doivent être nommés comme suit : numéro de piste, nom de l’artiste, titre, chaque section séparée par un trait de soulignement.
  • Une liste numérotée des œuvres indiquant : nom de l’artiste, titre, date, matériel, dimensions métriques, et durée pour les échantillons audio ou vidéo.
  • Exemples de matériel de support (maximum trois).

Les propositions ne comprenant pas tous les éléments énumérés ci-dessus seront considérées comme incomplètes et pourraient ne pas être considérées.

Date limite et notification

Les dossiers de candidature doivent être reçus au plus tard le 23 février 2024, à 23 h 59

Un accusé de réception vous sera envoyé par courriel. La sélection sera faite par un comité et la personne sélectionnée en sera informée au plus tard le 5 mars 2024. 

Questions

Sean Campbell, Conservateur
AiR@diefenbunker.ca

 

See the call for artists in English.

 

Ancien Artistes en Résidence du Diefenbunker

Christos Pantieras, 2022

Justin Case – L’ennemi parmi nous

Christos Pantieras, Artiste en résidence

le 14 octobre 2022 au 15 février 2023 *PROLONGÉE* jusqu’au 3 mars 2023

Nous sommes heureux d’annoncer notre exposition Artiste en résidence 2022! Justin Case – L’ennemi parmi nous présente le travail de l’artiste d’Ottawa Christos Pantieras.

Par le biais d’une installation multidimensionnelle et d’une série d’affiches de propagande réinventées, cette exposition explore la purge LGBT et les luttes personnelles qui en ont résulté pour les membres de la communauté 2SLGBTQ+ au cours des années 1950 et jusqu’au milieu des années 1990.

Qui est Justin Case et quelle est sa vérité ? Le personnage de fiction comique de la protection civile au Canada, Justin Case, à l’origine une mascotte pour promouvoir la préparation et la sécurité, prend une nouvelle vie sous couverture.

Réinventé comme un enquêteur décoré de la GRC, il est chargé de chercher et de congédier les personnes queer de la fonction publique et des forces armées du Canada. La vérité? Justin Case est un homme gai toujours « dans le placard » qui se transforme en agent double pour détruire secrètement des preuves contre d’autres personnes queer.

Peut-il sauver ses camarades et garder son propre secret?

L’exposition Justin Case – L’ennemi parmi nous débute le vendredi 14 octobre 2022 et se poursuit jusqu’au vendredi 3 mars 2023. L’admission générale au Diefenbunker (une visite autoguidée ou une visite guidée) comprend l’admission à l’exposition. Réservez vos billets à l’avance!


Événements spéciaux

Rejoignez-nous pour deux rencontres avec l’artiste!

Rencontrez l’artiste Christos Pantieras dans la chambre forte de la Banque du Canada au Diefenbunker pour en apprendre davantage sur cette exposition.

Le samedi 12 novembre 2022, entre 13 h 00 et 15 h 00

Le dimanche 11 décembre 2022, entre 13 h 00 et 15 h 00

Le samedi 11 février 2023, entre 13 h 00 et 15 h 00

Restez à l’affût des mises à jour sur les événements futurs sur nos réseaux sociaux.

   

2022 Artist-in-Residence Christos Pantieras dressed as Justin Case sitting at his desk.

Credit: Chris Goodyear


Aperçu

Work-in-progress clay rectangle with Work-in-progress drawing of Justin Case poster for the 2022 AiR exhibition.Over 40 stacks of work-in-progress tags for the 2022 AiR exhibition.Work-in-progress knit sweater with Justin Case logo in the centre and six balls of yarn in the background for the 2022 AiR exhibition.


Conseil des arts du CanadaOntario Arts Council logoCity of Ottawa logo

Christos Pantieras remercie le Conseil des arts du Canada de son soutien.

Christos Pantieras tient à remercier le Conseil des arts de l’Ontario, un organisme du gouvernement de l’Ontario, de son aide financière.

Christos Pantieras remercie la Ville d’Ottawa de son soutien financier.


Jetez un oeil à l’intérieur de l’exhibition

Une entrevue avec l’artiste


Le Diefenbunker annonce le choix de Christos Pantieras comme artiste en résidence 2022

2022 Artist-in-Residence Christos Pantieras. Image Credit - Mathaios Spanos.

L’artiste en résidence 2022 Christos Pantieras. Source : Mathaios Spanos.

Ottawa (Ontario), 22 mars 2022 — Le Diefenbunker – Musée canadien de la Guerre froide est heureux d’annoncer le choix de l’artiste visuel Christos Pantieras, d’Ottawa, comme artiste en résidence 2022. Dans son travail, Christos s’inspirera de l’intersection de l’histoire et de l’expérience 2SLGBTQ+, pour amplifier des histoires importantes de la Guerre froide qui continuent d’avoir une incidence sur des vies aujourd’hui.

Pendant l’année, Christos et l’équipe du Diefenbunker créeront et installeront une exposition dans les profondeurs du Bunker. « Nous sommes ravis d’accueillir Christos Pantieras sous terre cette année, en tant qu’artiste en résidence », a déclaré Courtney Gehling, gestionnaire de l’expérience des visiteurs au Diefenbunker. « Christos est un artiste incroyable, bien connu dans la communauté d’Ottawa et au-delà. » Sa pratique comprend des installations à grande échelle, des sculptures et des oeuvres de techniques mixtes.

Les expositions annuelles des artistes en résidence apportent un souffle nouveau et de nouvelles histoires aux murs de béton du Bunker. Christos déclare : « Je suis très heureux de faire partie du groupe exceptionnel d’artistes qui m’ont précédé. Leurs réactions variées au Diefenbunker m’ont inspiré à réfléchir à la façon dont je pourrais repousser et développer les limites de ma propre pratique artistique. »

À l’aide de la collection et des archives du Diefenbunker, Christos fera des recherches sur « Justin Case », un personnage comique créé par Défense civile Canada pour promouvoir la préparation et la sécurité. « Cette occasion inestimable d’explorer les riches archives et artéfacts du Diefenbunker me lance sur la voie d’une recherche engagée sur l’histoire et les histoires de la communauté 2SLGBTQ+ », explique Christos. Il a l’intention de réinterpréter le rôle de Justin Case pour attirer l’attention sur les perspectives 2SLGBTQ+ au cours d’une période difficile de l’histoire récente. « Ma vision est de présenter une installation multidimensionnelle reflétant la méfiance et la lutte personnelle qui sont nées de la paranoïa de la Guerre froide et qui ont culminé avec la purge LGBT. »

Parallèlement aux « thèmes de la communication et du secret, du lieu et de l’appartenance, de l’exclusion et de l’inclusion, de la chasse et de l’évasion », cette exposition cherchera à aborder la nature cachée et « souterraine » de l’homosexualité et les impacts de la Guerre froide sur la communauté 2SLGBTQ+.

Les expositions des artistes en résidence du Diefenbunker offrent aux visiteurs de nouvelles façons de découvrir l’histoire de la Guerre froide et de s’y connecter. « Nous sommes ravis de soutenir Christos dans sa recherche, son approche et son oeuvre au fur et à mesure de son développement, tout en élargissant notre interprétation de la collection et en approfondissant notre compréhension des histoires de la communauté 2SLGBTQ+ », a déclaré Courtney. Nous avons hâte de voir cette installation prendre vie et d’accueillir les visiteurs lors de l’ouverture de l’exposition à l’automne.

Voir le communiqué de presse (PDF – anglais et français).


Mairi Brascoupé, 2021

Mairi Brascoupé, Akìmazinàzowin

Akìmazinàzowin | An Image of the Land

November 6, 2021 – January 31, 2022

Mairi Brascoupé, artiste en résidence 2021



Le Diefenbunker annonce le choix de Mairi Brascoupé comme artiste en résidence 2021

Le Diefenbunker – Musée canadien de la Guerre froide est ravi d’annoncer le choix de l’artiste algonquine Mairi Brascoupé, membre de Kitigan Zibi Anishinabeg, comme artiste en résidence 2021. Mairi espère explorer notre compréhension du lieu en temps de changement et d’incertitude et comment les valeurs diffèrent, en particulier pour les peuples autochtones, grâce à la cartographie et à sa redéfinition pendant l’histoire de la Guerre froide au Canada. Mairi réalisera des recherches sur les cartes créées pendant la Guerre froide et les cartes qui sont au Diefenbunker. Elle se concentrera sur la cartographie des cours d’eau et des territoires de piégeage, contrairement aux zones de retombées, aux plans d’évacuation et aux plans de villes militaires. En intégrant le perlage à ces cartes, Mairi dit que ces nouvelles cartes « se déplaceront à travers le temps et l’espace, de ce qui était, est et pourrait être ». L’intention de ce dialogue sera « comment nos valeurs se connectent et entrent en collision » et « comment nous pouvons aspirer à un avenir qui rapproche ces perspectives ».

« Nous sommes vivement intéressés par ce que Mairi apportera au Diefenbunker », affirme Sean Campbell, gestionnaire de l’expérience des visiteurs au Musée. « Son point de vue unique suscitera beaucoup de conversations sur des thèmes qui ne sont pas souvent abordés dans le contexte de l’histoire de la Guerre froide. »

Mairi Brascoupé identifie « la préservation au Diefenbunker » comme l’axe de la résidence : « Je suis inspirée par le désir de préserver la vie, la culture et la société qu’on peut percevoir partout au Diefenbunker. C’est ce que j’ai l’intention de faire dans ma propre pratique artistique en m’engageant dans l’artisanat et les histoires autochtones traditionnels, afin que notre culture soit préservée pour les générations à venir ».

Mairi examinera notamment comment la narration peut s’exprimer dans différents médias et comment la perspective de l’histoire change avec ces croisements. « Je suis particulièrement fascinée par toutes les différentes cartes qui se trouvent au Bunker et par la façon dont elles servent toutes à éduquer, préparer et préserver des données importantes de l’époque où elles ont été créées. Le perlage est utilisé comme moyen de raconter des histoires et de préserver un moment de l’histoire. En apportant une perspective autochtone aux cartes, à la préservation du lieu et à la création du lieu, au moyen du perlage et de cartes historiques, j’espère recadrer la façon dont nous considérons la terre, la propriété et la responsabilité. »

Nous sommes très enthousiastes de découvrir ce qu’elle créera, inspirée par notre passé récent, notre présent et notre avenir. Restez à l’écoute pour des mises à jour sur la résidence de Mairi Brascoupé.

Greta Grip, 2020

CONTAINMENT: KNIT YOUR .–.ART
GRETA GRIP, 2020 ARTIST-IN-RESIDENCE

October 15, 2020 until March 7, 2021

Carol Wainio, 2019

Après un mois de sélection parmi de nombreuses soumissions intéressantes et merveilleuses, notre comité de sélection a nommé notre artiste en résidence 2019.

Nous sommes heureux d’annoncer que Carol Wainio est notre artiste en résidence 2019. Le travail de Wainio rassemble diverses références pour explorer et remettre en scène d’anciens récits visuels de transformation et de désir, de rareté et d’excès, souvent, bien que non exclusivement, tirés de contes de fées européens anciens.
 
Félicitations Carol, nous avons hâte de découvrir vos œuvres!
Pixie Cram, 2017

20 juillet 2017 au 29 octobre 2017
The Diefenbunker: Le Musée canadien de la guerre froide présente Emergency Broadcast, une exposition de l’artiste en résidence du Musée 2017, Pixie Cram.

Le Diefenbunker est heureux d’accueillir Pixie Cram comme artiste en résidence 2017 du Musée. Pixie Cram est une cinéaste basée à Hull (Québec). Ses productions incluent la fiction, l’animation, le documentaire et l’installation. Pixie a étudié le théâtre et la scénarisation à l’université Concordia à Montréal avant de faire ses débuts en cinéma. Elle est cofondatrice de Windows Collective, un groupe consacré à la création et à la présentation d’œuvres expérimentales utilisant le film. En plus de sa propre pratique artistique, elle travaille à la pige comme réalisatrice, monteuse et directrice de la photographie. Démarche artistique  Pixie Cram, 2016  Depuis 2000, j’ai réalisé des films expérimentaux et des vidéos en utilisant entre autres les techniques d’animation en volume, d’animation de marionnettes et les prises de vues réelles, dans des formats tels que super-8, 16 mm et vidéo numérique. J’ai créé des œuvres de fiction, des documentaires et des installations de film in situ avec le Windows Collective, un groupe que j’ai fondé avec Roger D. Wilson en 2008. La vision du collectif est de jouer avec l’esthétisme des structures architecturales résidentielles et commerciales à Ottawa et de réinventer une pratique de l’art urbain contemporain mobile découlant de la tradition du cinéma. La relation entre la nature et la technologie est un thème récurrent dans mes œuvres. Souvent, la nature domine et les personnages humains sont confrontés à des questions de responsabilité. Je décris mon style comme « futurisme rustique », où les systèmes et les machines sont en grande partie brisés et la nature inspire une nouvelle approche pour d’anciennes questions – une sorte de science-fiction pastorale. Je suis actuellement en post-production de Pragmatopia, un film de fiction de 45 minutes dans lequel trois jeunes gens sont à la dérive, en campagne, à la suite du bombardement nucléaire de leur ville. Le thème de la guerre est aussi apparu dans deux de mes films précédents : Factory of Light (30 min., 2007) et Joan (6,5 min, 2014). Restez branchés pour les mises à jour sur les idées de résidence de Pixie!

Jesse Stewart, 2015

(Anglais seulement)

July 9 to December 31, 2015 The Diefenbunker: Canada’s Cold War Museum presents Geometries and Auralities of Survival, an exhibition by the Museum’s 2015 Artist-in-Residence, Jesse Stewart.

“Vertical lines painted on the circular concrete pillars that jut out into the hallways…red stripes painted on doors…concentric circles drawn on maps to indicate the projected survival rates as we move further from the epicentre of a nuclear explosion”. Jesse Stewart was struck by a “visual emphasis on modernist geometric designs” throughout the 100,000 square foot facility. These “geometries” are explored in Stewart’s residency exhibition through photography and the introduction of artifacts from the Museum’s collection. The exhibition also incorporates sound through the documentation of performances and sound installation throughout Stewart’s ten month residency. On the occasion of his exhibition launch, Jesse Stewart will present a free percussion performance in the Museum’s historic cafeteria. Jesse Stewart is an award-winning composer, musician, visual artist, sound artist, instrument builder, writer, and educator dedicated to re-imagining the spaces between artistic disciplines. His music has been performed at festivals throughout Canada, the United States, and Europe and is documented on over 20 recordings. He has been widely commissioned as a composer and artist. He has exhibited visual art in over a dozen solo and group exhibitions at public and private galleries including the Museum of Contemporary Canadian Art, the Karsh Masson Gallery, the Robert McLaughlin Gallery, the Thames Art Gallery, the Glenhyrst Art Gallery, the Peterborough Art Gallery, and the Macdonald Stewart Art Centre. He is the recipient of numerous awards and honours including the 2012 Instrumental Album of the Year Juno Award for his work with genre-defying trio Stretch Orchestra. In 2014, he was named to the Order of Ottawa, one of the city’s highest civic honours. He is an Associate Professor of music at Carleton University and an adjunct faculty member in the department of visual arts at the University of Ottawa.

Gail Bourgeois, 2014

(Anglais seulement)

April 26 to September 28, 2014 The Diefenbunker: Canada’s Cold War Museum is proud to present the first exhibition of its inaugural Artist-in-Residence Program. To warn other Canadians is the outcome of Gail Bourgeois’ artist residency at the Museum and National Historic Site.

“This type of program allows for deeper reflection based on prolonged exposure to the site, it’s messaging, and it’s people”, said Diefenbunker Executive Director, Henriette Riegel. “Gail has gained profound and intimate knowledge of the Diefenbunker through extensive research in her six months here, consultation with our archives, and knowledge of the construction, engineering and architecture of this unique underground piece of industrial heritage. Gail’s art has been created specifically for the Diefenbunker and as a direct response to her experience here.” Artist Statement To warn other Canadians is a research and exhibition project that will present art works among the museum’s exhibition spaces. The title is borrowed from something said by tour guide and museum Collections Manager, Doug Beaton: The bunker was here to warn other Canadians. This refers to the role the bunker played in housing elements of the federal government in the event of a nuclear attack. Signals are a human element. The Cold War, a sustained state of global political and military tensions between East and West Blocs of power, is often given beginning and ending dates that nicely contain a still existing nuclear threat. Named by George Orwell after the dropping of the first atomic bombs in 1945, “cold war” describes the experience of nuclear destruction held in delicate suspension by the avoidance of direct military combat. The atmosphere of fear and suspicion of the post-war period has re-emerged in the form of an unseen but keenly felt enemy. My reflection on this takes the form of art pieces meant to create a space for reflection; another look at what is familiar.” Artist Bio Gail Bourgeois holds an MFA from Concordia University. She is a founding member of Powerhouse Gallery (La Centrale) in Montreal and founded or formed part of a dozen artists’ collectives. Her multidisciplinary practice is drawing-based. Her themes and methods of working express the tension between academic knowledge and more experimental forms of knowledge based on her interest in collective practices and community engagement.

Annette Hegel, 2018

(Anglais seulement)

September 20 to November 30, 2018
The Diefenbunker: Canada’s Cold War Museum presents Now You See Me, an exhibition by the Museum’s 2018 Artist-in-Residence, Annette Hegel.

Ottawa-based multimedia artist, Annette Hegel, selected as Diefenbunker Museum’s 5th Artist in Residence. Annette Hegel, a multi-media artist who has exhibited her work in Canada and Europe, was selected from several applications from both national and international artists. “We’re really looking forward to having Annette at the Museum,” said Nic Clarke, the Diefenbunker’s Curatorial Manager. “Both her work and as well as her experiences growing up on the frontlines of the Cold War, make her an amazing fit for the Diefenbunker.” “It is a great honour, to be selected and join the ranks of artists in residence at the Diefenbunker,” says Hegel. “For me, particularly, as a politically engaged artist, research and reflection at the Museum cannot come at more opportune time, considering the world-political climate of the last 24 months that should give a certain sense of déja-vu to those of us who have come of age during the Cold War.” Annette grew up in Cologne and Düsseldorf, West Germany and moved to Toronto in the early 1980s to study at the Ontario College of Art (now OCAD University) in the experimental arts department. She returned to West Germany in the mid-eighties and moved to West Berlin at a time of great cultural and political flux that eventually led to the fall of the Berlin Wall in 1989. She co-founded the artist collective that ran the “Weiße Gallerie” (White Gallery), a group of artists that made it their focus to comment on the plethora of political and social issues of the decade that were amplified by the circumstances of Berlin’s role in German and World politics. Annette moved back to Canada in 1987 and is now based in Ottawa, where she was founding member of the Slipstream Collective in 2014. In addition to being a member of the Slipstream Collective, Annette has been a catalyst and facilitator of many community-based public art projects, particularly engaging children and youth. As well as her daily art practice, Annette is engaged in the ongoing collaborative trans-atlantic project “HEGEL,HEGELcontemporary,” which is an experimental visual dialogue with her curator brother Martin who lives and works in Cologne.

Anne Frlan, 2016

(Anglais seulement)

September 18, 2016 to January 31, 2017 The Diefenbunker: Canada’s Cold War Museum presents The Age of Atomic Anxiety, an exhibition by the Museum’s 2016 Artist-in-Residence, Anna Frlan.

“There is something fascinating about going into a building that was once so top secret that very few people had seen it, and even the people who worked there were not familiar with all the areas of the bunker,” said Frlan in a recent article for Canadian Art. Following months researching a wide range of subjects about the Cold War through the Museum’s collection, archives, blueprints, photos and library, Frlan has created a series of sculptures that explore the psychological climate during that era. Occupying several spaces throughout the four storey underground facility, Frlan’s highly detailed works offer a unique perspective on one of the most critical times in the world’s history. “This is my first experience as an artist-in-residence and my hope is to successfully create sculptures that merge research with artistic vision,” wrote Frlan in another recent article for the Ottawa Arts Council, “And if I’m lucky, the public may, through my sculptures, sense what I have discovered at the Diefenbunker so far – the futility of trying to survive a nuclear war, yet being unable to ignore this constantly looming threat.” Anna Frlan is a sculptor of steel, dedicated to transforming this surprisingly pliable material through a process-oriented studio practice. The daughter of Croatian émigrés, her recent work has explored the connection between industrial steel and twentieth-century weaponry production. Frlan holds a Bachelor of Fine Arts from the University of Ottawa. Her work has been exhibited in solo and group exhibitions in Ottawa, Aylmer, Toronto and Croatia, and is found in the collections of the City of Ottawa, Nortel Networks, Deloitte & Touche, and the Canadian Medical Protection Association. This project is funded in part by a grant from the Community Foundation of Ottawa, and by an award from the Corel Endowment for the Arts administered by the Ottawa Arts Council.

Image of the 2022 Artist-in-Residence exhibition "Justin Case: The Enemy Within."
Close-up of sculptural tags from the 2022 Artist-in-Residence exhibition "Justin Case: The Enemy Within."
AiR 2020 Greta Grip "Knit Your Art" installed in the Bank of Canada Vault.
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